RANDONNÉE DANS LA BAIE D’UNGAVA

Encore aujourd’hui le territoire des Naskapis-Montagnais au Nord de Schefferville est resté à l’état sauvage comme au début des temps et comme l’a décrit l’Anthropologue SPECK au XIX siècle dans son livre.

L’éloignement important de ce territoire qui se situe à 800 km de Montréal, le manque de commodité d’accès, la dureté climatique et la rigueur de vie ont préservé ce lieu magique. En effet, les dernières villes connues d’où partent les randonnées et que l’on peut repérer sur les cartes sont Schefferville ou Kuujjuaq. La ville de Schefferville n’est accessible que par train, une fois par semaine à partir de Sept-îles, et par avion. Kuujjuaq quant à elle n’est accessible que par avion.

L’accès au territoire proprement dit, théâtre de nos opérations, se fait par hydravion et seulement par hydravion car l’accès terrestre est impossible à cause de la tourbe, des grandes rivières et des lacs.

On comprend aisément que ce lieu préservé soit, toujours a ce jour, le paradis des animaux. Ici, les ours et les loups peuvent mourir de vieillesse. Le caribou continue de faire sa migration comme au temps ou les Naskapis, peuple nomade,  pratiquaient la scapulomancie  (pratique chamanique de divination)  pour monter leur camp proche de la migration.

Nous vous proposons à travers cette randonnée initiatique de découvrir la toundra Arctique.

Chaque jour nous changerons de zone afin de bien voir la diversité de cette nature intacte qui n’a pas évolué depuis la période du nomadisme amérindien. Nous passerons de la « terre sans arbre » que les innus nomme le « Mushuau-nipi » à la forêt boréale le long de la rivière George. Nous irons à la rencontre de l’ours, du caribou, du loup blanc, de l’aigle royal ou du pygargue à tête blanche et de bien d’autres animaux.  Nous évoluerons dans des lieux protégés et sacrés, réservés aux animaux et sentirons leur présence. Nous pratiquerons de nombreuses cérémonies en lien avec ces animaux et chacun vivra ce qu’il a à vivre.

Nous sommes dans une zone aurorale, et avons de fortes chances si la nuit est claire durant le séjour de voir une ou plusieurs aurores boréales.

Enfin, il n’y a pas de mots pour d’écrire les paysages. C’est l’immensité à l’état brut ou les limites sont délimitées par nos limites physiques.

Les déplacements se feront en bateau à moteur sur la rivière et à pieds dans la toundra.

Nous partirons pour la journée. Tous les soirs nous reviendrons au camp de base. Le repas du soir sera pris au camp et celui de midi sera pris dans la nature.

Pour conclure, ce voyage ne vous laissera pas indifférents et vous marquera pour le reste de votre vie.